“Empressement de mon corps🏃♀️ mais pas d’empressement aux codes”
Je dois bien passer 4 ou 5 heures par jour à faire mes méditations psycho-corporel pour tenter de reprogrammer correctement mon corps. Depuis que j’ai compris que j’avais une dysphorie de genre, j’ai un grand soulagement, car je sais que je peux retrouver mon corps de femme. Mais d’être encore en grande partie avec ce corps qui ne me convient pas crée parfois des impatience incroyable. Car finalement j’ai beaucoup de joie et de gaieté en moi, mais c’est ce corps qui m’empêche de matérialiser mon quotidien.
Je m’aperçois également que j’ai assez de recule pour ne pas tomber dans les clichés de la féminisation, comportemental ou vestimentaire. Je ressens vraiment que d’avoir une dysphorie et d’avoir le corps avec qui je sais et ressens être va bien au-delà de toutes ces contingences sociales. Comme si il fallait à chaque fois rentrer dans une sorte de moule ou de convention sociale et stéréotypé, pour ce faire accepter d’un milieu, quelque soit celui-ci Je crois que c’est finalement une autre forme de dysphorie; non pas basé sur le corps, mais sur la reconnaissance de qui on est, et que tant que l’on est pas, alors le mal-être survient. Je suis une femme, et je veux avoir mon corps de femme, mais je ne suis pas toutes les femmes. Je ne souhaite pas être enfermé dans d’autres cases ou m’y enfermer moi-même ! Je crois même que j’ai envie de casser tout ces codes transgenres. Tout comme certaines femmes cis cassent les codes féminin. Je ne veux pas m’inspirer des codes transgenre. Par ce que au finale l’important et que je me reconnaisse moi même dans mon corps féminin et non d’être reconnu par une quelconque communauté.
Je veux pas sortir d’un enfer-me-ment corporelle à un enfer-me-ment psychologique normalisé.