✨Ma seule voie, est ma propre voix
J'ai posté aujourd'hui sur un groupe facebook assez connu les articles sur l'allaitement, et sur la liste des endocrinologues.
Rapidement j'ai ressenti de la colère, et comme une forme de traque de ce que je postais, avec comme d'habitude ces réponses en sous entendu. Bien entendu chose assez connu dans le comportement typiquement féminin, mais ici c'est décuplé. Le tout était un mélange de colère et de coté revêche, sans doute emprunt d'un pointe de jalousie, c'est du moins ce que j'ai ressenti. Être une femme transgenre n'est pas chose facile au quotidien, et ce la peut se comprendre dans la mesure ou beaucoup d’entre elles doivent faire face au regard extérieur, à une certaine souffrance intérieur. Et je peux le comprendre ! Mais ce qui est difficilement gérable, du moins pour moi, c'est d'être face à cette revanchardise, cette jalousie, leur colère intérieur. Et ça ce n'est pas une question de genre, mais une question d'individu. Avant de faire ma prise de conscience sur ma transidentité, j'avais déjà commencé à faire un gros travail sur moi, ce qui fait que ce travail n'a pas été focalisé que sur ce seule point. C'était sur un ensemble de souffrance que je vivais, sans pourtant avoir conscience de ma transidentité. Ce qui fait que j'ai sans doute cette chance de mieux vivre ma transition et féminité que la plupart des femmes transgenres.
Comme je l'ai déja évoqué dans une précédant article, au-delà de ma transidentité, je ne rentre pas dans les cases des conformités sociale, et, ou communautaire, je n'attends aucune reconnaissance des autres de qui je suis, et ne cherche pas à appartenir à un quelconque groupe ou communauté. Je suis pour la coopération au travers la singularité individuelle. Ce qui est sur, c'est que je n'ai pas de temps à perdre avec les projections individuelles venant de personne. Inconscient collectif, quel qu’il soit, quand tu nous tiens...En faite s'entourer de belle énergie n'est pas une question de genre...
Ma seule voie, et d'écouter ma propre voix